Pour l’année 2020, dans le budget de l’Etat de Côte d’Ivoire estimé à 8 061 milliards Fcfa, l’on enregistre quelque 2 000 milliards Fcfa pour l’investissement soit un taux de 26%. Les besoins étant énormes, les Etats Africains ont recours au PPP pour financer certains projets sectoriels.

Le directeur général du CAMPC, Joseph Kaudjhis, dont l’institution a abrité la présentation de cet ouvrage, s’est félicité de cette contribution de belle facture qui vise à appréhender l’écosystème du PPP pour donner un meilleur aperçu et conseiller les Etats.

« C’est vrai que les PPP sont d’un intérêt pour nos Etats, mais il ne faut pas oublier que nous sommes des Etats en développement et qu’on a besoin de beaucoup plus de public dans la gestion d’un certain nombre de projets (…), il faut du public, et le privé vient en support dans la limite des moyens de nos Etats », a-t-il fait observer.

L’œuvre ressort que de 1999 à 2016, sur 29 projets financés par les banques multilatérales de développement dans l’espace UEMOA, 82% des projets ont enregistré un surcoût estimé en moyenne à 10 milliards Fcfa. Ce qui, selon M. Dabiré, devrait amener les Etats à évaluer les performances des PPP.

Cet ouvrage, publié à la suite de la soutenance du Doctorate in Business administration (DBA) du Business science institute (BSI) du Luxembourg, ressort que la performance globale des PPP est indépendante de la qualité de passation du marché, du financement et de l’expertise de l’entreprise.

Au-delà des PPP, ces écrits mettent en lumière des principales problématiques liées à la gouvernance, à la mise en œuvre des infrastructures en Afrique, à la contractualisation, la planification-évaluation, le cadre institutionnel et la performance des projets de développement.

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